Je ne pensais pas que ça allait être aussi difficile pour moi d’écrire sur Tokyo. Par où commencer ? Asakusa ? Shibuya ? Je ne sais pas. Ce que je sais en revanche, c’est que cette ville est un concentré de petites pépites architecturales, gustatives, et culturelles.
Je me suis sentie à la fois désorientée et parfaitement dans mon élément à Tokyo. Les codes ne sont pas les mêmes, l’alphabet non plus évidemment, et pourtant, je n’ai pas eu de mal à me fondre dans cette gigantesque ville. Moi qui suis un peu claustrophobe sur les bords, j’ai toujours eu droit à mon espace vital (sauf aux heures de pointe dans le métro, que j’évitais volontiers ), et je n’ai jamais été agressée par un klaxon (vivant en région parisienne, c’est tout à fait incroyable pour moi ). Les rues sont propres, les enfants vont seuls à l’école, il n’y a pas une feuille d’arbre tombée sur les pelouses des parcs…Pour tout avouer, au début je trouvais cette tranquillité quasi-totale géniale.
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