Haut lieu du pĂšlerinage bouddhiste, le mont Koya est perdu dans les montagnes. ArrivĂ© en haut du sommet, lâodeur de lâencens est partout. Il y rĂšgne une atmosphĂšre sereine, peut-ĂȘtre accentuĂ©e par la prĂ©sence des moines qui vivent ici. Tout est calme et zen
â
117 temples, plus ou moins imposants, sont Ă©difiĂ©s sur le mont, mais ce qui mâa vraiment impressionnĂ© ici, câest la nĂ©cropole de Okunoin. SituĂ©e au cĆur de la forĂȘt, celle-ci abrite pas moins de 200 000 stĂšles ! Des plus anciennes recouvertes de mousse, aux plus rĂ©centes reprĂ©sentant les symboles des entreprises nippones (ici, les sociĂ©tĂ©s achĂštent des caveaux entiers pour leurs salariĂ©s : on bosse ensemble, on meurt ensemble, sympa !
), la visite de la nécropole est hallucinante.
Mes yeux grands ouverts, je regardais partout parce que jâavais la sensation dâĂȘtre spectatrice de quelque chose dâunique, dâĂȘtre extrĂȘmement chanceuse de me trouver lĂ . Je nâai jamais rien vu de tel : des milliers de tombes Ă perte de vue, des arbres magnifiques, des statues sublimes, des lanternes bordant les cheminsâŠMa stupĂ©faction et mon admiration me rendaient silencieuse. Ce paysage mâa bouleversĂ© par sa beautĂ©, son mysticisme, son authenticitĂ© et reste lâun des endroits qui mâa le plus Ă©mu dans ma vie de voyageuse (Monument Valley reste mon numĂ©ro 1, je vous en parlerai dans un prochain article
).
5 thoughts on “Mes aventures japonaises – part II : đż au rythme du Kumano Kodo đż Mont Koyasan, Nachi no taki, Yunomine”