En juin 2018, Banksy était à Paris. Un an auparavant, j’étais heureuse de découvrir ses oeuvres dans une galerie à Amsterdam.
Mais là, ce n’était pas pareil, je les voyais en vrai, dans la rue, sans système d’alarme, sans lumière artificielle. Elles étaient là, devant moi, brutes et magnifiques. J’ai été subjuguée en découvrant ses pochoirs devant la Sorbonne et l’issue de secours du Bataclan. Je suis restée de très longues minutes à les contempler, comme si tout cela était irréel.
Le pochoir du Bataclan est un hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Cette oeuvre représentant un enfant au visage baissé et triste, a été volée. Oui, ils ont volé une porte 😲 ! Il faut le faire quand même, en plein Paris, dans un quartier animé…
Celle de l’Homme donnant un os à un chien, venant de la propre patte de l’animal, a été mise sous une vitre de plexiglas pour ne pas être détériorée, tout comme ses autres oeuvres parisiennes, à l’exception du rat sur le panneau publicitaire de Beaubourg qui lui aussi a été volé 😲. Oui, vous avez bien lu, le rat poché sur le panneau publicitaire a été découpé et emmener par l’auteur des faits (incroyable !).
Quand un street-artiste mondialement connu comme Banksy s’installe dans une ville et colle, poche dans les rues, il n’est pas rare de les retrouver sous des vitres de plexiglasse après son passage. D’antan nettoyées par les municipalités, elles sont maintenant préservées, choyées et bichonnées. Beaucoup s’étonnent de les voir arracher mais n’est-ce pas la destinée de toutes oeuvres urbaines ? Ce n’est pas parce qu’il est maintenant ultra coté, que ses oeuvres doivent faire preuve d’un traitement de faveur particulier (ce n’est que mon avis bien sûr). La vie des oeuvres de street-art est éphémère, c’est le jeu, il faut l’accepter, et c’est aussi ça qui font leurs beautés.
One thought on “Le street-art à travers le monde”