Julia Alveston, alias Croquette pour son père et Turtle pour les autres et elle-même, habite avec son père Martin, dans une baraque pourrie sur les hauteurs de Mendocino en Californie. Elle est sauvage, antisociale, mal dans sa peau, dépourvue de toute estime d’elle-même. Elle n’a pas d’amis et ne cherche pas à en avoir. Les seuls échanges qu’elle a sont avec son grand-père qui vit dans un mobil-home juste à côté de chez elle, et avec son père.
Très vite, nous comprenons pourquoi Turtle est différente des autres filles de son âge. A 14 ans, l’éducation que lui inculque son père est terriblement malsaine. Il lui enseigne le maniement des armes, avec des entraînements quotidiens et difficiles, il la manipule, la torture, la viole, fait d’elle ce qu’il veut, car elle est à lui, elle lui appartient. Il l’aime plus que de raison, elle est son amour absolu. Elle n’a pas la possibilité de se construire, de devenir elle-même tant elle est possédée par son père. Pourtant, elle lui voue un amour immense.
Quand à Martin, c’est un homme violent avec un passé assez mystérieux. La relation qu’il entretient avec son père est compliquée et cache une histoire très sombre qui pourrait expliquer l’homme qu’il est devenu. D’ailleurs, il déteste que Turtle ait une relation normale avec son grand-père. Il déteste qu’il soit attentionné avec elle et qu’ils passent des moments ensemble. Il est survivaliste, cultivé, lettré, manipulateur, violent, cruel.
Un jour, comme prise d’une envie de découvrir le monde sans en avoir conscience, Turtle part à l’aventure et va faire une rencontre qui va changer sa vie.
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