La Mort et le Météore, Joca Reiners Terron, éditions Zulma

La Mort et le Météore

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Je n’ai pas l’habitude de lire des livres comme La Mort et le Météore de Joca Reiners Terron. Je l’ai trouvé étrange, mais cela ne m’a pas empêché de le lire d’une traite. A vrai dire, quand je l’ai refermé, je ne savais pas quoi en penser, mais j’étais convaincue que j’avais découvert une œuvre singulière.

L’HISTOIRE

Cinquante Indiens Kaajapukugi sont obligés de s’exiler de leur Amazonie natale pour Oaxaca, au Mexique. Leurs terres brûlent, ils n’ont plus de maisons, et leur départ marque également la fin de leur peuple, car les cinquante derniers Kaajapukugi ne comptent que des hommes.

Pour les accompagner entre le Brésil et le Mexique, une délégation internationale fait appel à l’anthropologue Boaventura. Il est celui qui les connaît le mieux, sans les connaitre vraiment, car les Kaajapukugi ne se laissent pas approcher. Boaventura est un homme énigmatique qui décédera quelques jours avant l’arrivée des Kaajapukugi dans des conditions mystérieuses…

POURQUOI J'AI CHOISI CE LIVRE ?

C’était juste avant le second confinement. J’étais en vacances en Belgique, les librairies restaient ouvertes, car considérées comme essentielles (quel pays merveilleux 👍 ), alors qu’en France, elles s’apprêtaient à fermer. Rien qu’à l’idée de rentrer en France, sans avoir une PAL (pile à lire) importante me déprimait. Donc, mon frère m’a emmené à la librairie Tropismes, dans la Galeries Royales Saint Hubert de Bruxelles 🇧🇪, (le lieu est magnifique, je vous le recommande) ou je me suis offert quelques livres 😬. Message à mon banquier : “Rappelle-toi, Cher Banquier, que la lecture rend riche ! Bisous 😘

En temps de confinement, j’ai envie de partir loin, je voulais donc un livre qui parle d’ailleurs. La Mort et le Météore se déroule au Mexique et au Brésil, ça commençait bien. En lisant la quatrième de couverture, je comprends vite qu’il s’agit d’un thriller fantastique anthropologique, ce qui m’a beaucoup intrigué. En plus, c’est éditer chez Zulma, je le prends !

POURQUOI JE L'AI AIME ?

Pour être honnête, ce n’est pas que je l’ai aimé, il m’a interpellé et ne m’a pas laissé indifférente. Je n’ai jamais lu de livre comme cela. Déjà, la manière d’écrire de l’auteur est frontale, comme s’il ne voulait pas laisser place aux virgules, à la respiration du lecteur (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire). Elle n’est pas agressive, mais entraînante.

Les connaissances anthropologiques de l’auteur sont évidentes et j’ai beaucoup aimé cela. Ça m’a rappelé mes études en sciences sociales que j’ai adoré au plus haut point ❤️

POURQUOI JE LE RECOMMANDE ?

Justement, parce qu’il est d’une telle singularité qu’il est nécessaire de le découvrir. Je suis restée happée jusqu’à la dernière ligne, interloquée par moments, et j’avoue, des fois avoir été un peu perdue. Ça m’a changé de mes lectures habituelles, et ça fait du bien. Ce livre m’a donné envie d’aller chercher des œuvres différentes, de découvrir des histoires auxquelles je ne m’attends pas, de passer un cap dans ma vie de lectrice.


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