L'Arabe du futur 5, Riad Sattouf, Allary éditions

L’Arabe du futur 5

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Le 5 novembre 2020 a été une date importante pour moi, puisque le tome 5 de L’Arabe du futur sortait en librairie ! Après 2 ans de patience, j’allais enfin pouvoir continuer à suivre les aventures de la famille Sattouf 🤗

La période étant ce qu’elle est, j’ai commandé la bande dessinée le jour de sa sortie. Le lendemain, je pouvais aller la chercher au click & collect de ma librairie préférée et la dévorer immédiatement. Ce 6 novembre 2020 a été pour moi le jour le plus heureux du second confinement 😃 . Avoir ce livre entre les mains a été une immense joie 🥳 D’ailleurs, je suis hyper contente que Riad Sattouf n’est pas décalé la date de sortie pour 2 raisons :

1 – parce que je n’en pouvais plus d’attendre 😅

2 – parce que la vente de la bande dessinée a très certainement était un soutien fort pour toutes les librairies indépendantes. D’ailleurs, quand j’ai été la chercher, la libraire m’a dit que j’avais eu de la chance parce que j’avais commandé le dernier exemplaire en stock ! Il aurait fallu que j’attende 4 jours supplémentaires avant de l’avoir, un drame 😱

Bref, j’ai été très heureuse de retrouver Riad et sa famille. On l’avait quitté sur une note dramatique dans le tome 4, et on le retrouve toujours sur cette même note. Je n’en dirai pas plus sur le sujet, sinon je dévoilerais complètement l’histoire 🤫

Ce que je peux dire par contre, c’est que j’ai beaucoup aimé découvrir Riad adolescent. Ça m’a rappelé tellement de souvenirs du collège : les dominants vs les dominés, les bastons, les complexes, les premiers amours… Toute cette période peut être vraiment difficile à vivre. Personnellement, j’ai détesté le collège. Il y avait une ambiance pourrie, les profs étaient pour la plupart complètement nuls, et les rapports entre les élèves étaient hyper compliqués. Riad Sattouf, lui, croque ces épisodes adolescents avec beaucoup d’humour et je trouve qu’ils sont à l’image de la douceur qu’il dégage.

Même si le collège n’est pas l’endroit idéal pour grandir en toute tranquillité, il a le mérite de nous apprendre beaucoup sur nous et sur les autres. Ces “autres” peuvent être redoutables, mais également nous apporter des petites choses qui nous construiront plus tard. Riad Sattouf a construit sa culture du dessin et de la bande dessinée grâce à Anaïck, sa culture musicale grâce à Grégory par exemple.

Les années 1992 et 1994 n’ont pas été simples pour la famille Sattouf, mais on peut dire que l’amour qui règne dans cette famille leur a permis de ne jamais perdre espoir face aux difficultés. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé retrouver les grands-parents de Riad, je les trouve très chouettes. Ils sont là en toutes circonstances, pour soutenir leur fille et les enfants.

Dans ce tome, on retrouve moins les différences culturelles qui existent entre la Syrie et la France, juste quelques petites pensées que Riad nous fait partager ça et là. Ce tome est vraiment centré sur la famille bretonne et sur sa vie d’adolescent.

On retrouve toujours l’humour de l’auteur et la délicatesse dans les traits de ses dessins.

Je suis déjà follement impatiente de lire le dernier volume, le numéro 6 ! Vivement 🙂

L'Arabe du futur, Riad Sattouf
Retrouvez ma chronique du tome 4 en cliquant sur l'image juste ici ☝️

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