Les arènes de Nimes

Les arènes de Nîmes

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De passage dans la région, j’ai décidé de faire une petite halte à Nîmes. Me balader dans la ville a été un vrai plaisir, j’ai découvert une très jolie cité, avec ses rues pavées, ses bâtiments colorés, ses petites places et les sites incontournables à visiter, comme la Maison carrée, les jardins de la Fontaine, et évidement, les arènes.

Les arènes de Nîmes

Véritables stars de la ville, elles en imposent ! Hautes de 21 mètres, elles sont l’un des amphithéâtres antiques les mieux conservés (rappelons qu’elles ont été construites vers la fin du Ier siècle tout de même).

Mais passons sur l’aspect historique. Je n’ai pas hésité une seconde avant de les visiter. De dehors, elles m’ont tellement impressionnée que je n’ai eu qu’une envie, c’était d’en voir plus. Je suis donc entrée dans l’édifice muni de mon audioguide et j’ai suivi le parcours proposé. Entre anecdote et faits historiques, j’étais complètement plongé dans l’univers des gladiateurs.

arènes de Nîmes

Puis, une fois l’audio terminé, je me suis rendue sur la piste, au cœur de l’arène. Je me suis sentie toute petite. J’ai levé la tête, regardé l’immensité du lieu, puis face à moi, j’ai vu les barrières qui retiennent habituellement les taureaux. À partir de ce moment-là, ma visite n’a plus été la même. La gorge nouée, je me suis imaginée la piste gorgée de sang et j’ai eu envie de sortir.

On pourra tourner le débat dans tous les sens, la tauromachie n’est pas un “spectacle” comme les autres. Elle est sanglante, cruelle, violente et dénuée d’humanité. Dire qu’elle tient un rôle culturel, de sociabilisation, d’exploit sportif même, n’est clairement plus d’actualité. Dire qu’elle fait vivre des régions a été démentie. Dire qu’elle blesse et tue des taureaux pour divertir les êtres humains est une réalité. 


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